S2E3 : Psychonautes

Des « états de conscience modifiés », ou « non-ordinaires », c’est des états qui peuvent être atteints par la méditation, les transes, l’hypnose, les expériences de mort imminente, et aussi par l’utilisation de certaines drogues. La personne va avoir une altération temporaire de son contact avec la réalité, qui amène une perception différente de son corps ou même de son identité.

 Les personnes qui partagent cette passion-là vont souvent se donner un nom : psychonautes. « Psycho » pour esprit, et « naute » pour voyageur. Donc, les voyageurs de l’esprit.

 

Olivier se tourne vers des chercheurs pour comprendre comment les psychédéliques agissent sur le cerveau. Des psychonautes expliquent le bénéfice qu’ils retirent en consommant ces substances hallucinogènes. Ces « voyageurs de l’esprit » voient ces drogues comme des outils qui mènent vers des états de conscience modifiés.

 

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Bonus :

Voici un petit bonus à Dérives Ayahuasca ! Au cinéma, il y a les scènes coupées (« deleted scenes »). Et maintenant, voici une scène coupée au montage du balado

Dans l’épisode 3, intitulé « Psychonautes », j’explore l’histoire et la science et substances hallucinogènes. Ça a été complexe et captivant à écrire pour moi; il y a tellement de choses que j’ai apprises et que je voulais absolument vous présenter. Mais j’ai dû faire des choix difficiles, sans quoi l’épisode aurait été beaucoup trop long.

Un de ces deuils, c’était un segment de 5 minutes à propos d’une de mes études scientifiques préférées des dernières années, où des chercheurs ont fait halluciner des participants en prétendant leur donner un dérivé de champignons magiques, mais qui était en réalité… une pilule de sucre. Un PLACÉBO !

61% des gens ont eu des effets, certains très intenses comme « voir les murs et les peintures bouger », ou encore « vivre une expérience spirituelle profonde ». Ça montre à quel point notre cerveau est sensible aux suggestions.

Mais pour réussir un tel exploit, les chercheurs.euses ont dû mettre le paquet dans l’ambiance et le contexte. C’est ce que vous pourrez entendre dans l’extrait ci-dessous, où je discute avec Samuel Veissière, chercheur en sciences cognitives à l’Université McGill et l’un des instigateurs de l’étude en question.

Aussi, vous devez absolument aller voir les photos de la salle « psychédélique » que les chercheurs avaient créée, qui sont incluses dans la publication complète (citée ci-dessus).

 

 

 

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