« [La religion] c’était pas mon premier choix, mais une religion flexible, humaine, intelligente, pour moi c’est une protection. Parce qu’on est légal, on doit être vraiment rigoureux. Un chaman qui travaille clandestinement peut faire ce qu’il veut. Mais nous, tout ce qu’on fait, c’est vu. Le gouvernement a fait preuve d’une grande flexibilité en permettant ça, donc on a la responsabilité de le faire avec beaucoup, beaucoup de soin. Et je peux nuire de façon permanente à cette ouverture-là. »
– Ati Supino, de l’église Céu do Val-David, affiliée à la religion Santo Daime
Olivier rencontre un organisateur de rituels autorisé à utiliser l’ayahuasca au sein de la communauté religieuse chrétienne Santo Daïmé. Pourquoi est-il possible de consommer cette substance légalement au Canada? Olivier explore aussi les risques de dépendance liés aux hallucinogènes comme l’ayahuasca, et les conséquences de la criminalisation de drogues similaires.
Liens pertinents à cet épisode :
- Exemptions, Bureau des substances contrôlées de Santé Canada
- Site web de l’église Céu do Montréal et de la religion Santo Daime au Canada
- « Ethnographie de l’usage rituel d’ayahuasca au Québec », mémoire de Nicolas Brazeau
- GRIP : Groupe de Recherche et d’Intervention Psychosociale
Entrevues :
- Ati Supino, de l’église Céu do Val-David, affiliée à la religion Santo Daime
- Nicolas Brazeau, M.Sc anthropologie
- Catherine Ferland, historienne
- Claude Rouillard, chercheur en neuropsychopharmacologie, Université Laval
- Pamela Binette, intervenante en toxicomanie au GRIP
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